Vous souhaitez travailler à votre propre compte en tant que créateur et styliste de mode. Eh oui, le freelance est de nos jours une tendance qui continue de prospérer sur le marché. Une fois que vous avez fini votre business plan et que vous êtes confiant sur votre projet, alors lancez-vous. Comme tous les créateurs d’entreprise, vous devez avant tout choisir un statut juridique pour votre société. Il existe plusieurs formes juridiques et chacune a ses propres particularités. Choisissez celle qui convient à votre projet et qui vous est avantageuse.
La SASU : une forme juridique adaptée en freelance
La SASU ou Société à Actions Simplifiée Unipersonnelle est une forme sociale de société. Elle présente plusieurs avantages et elle est le statut le plus choisi des entrepreneurs. La SASU s’adapte à tous les types de projets, aucun montant minimum pour le capital social et un seul associé est autorisé. L’associé unique peut être à la fois le président, qui n’est autre que le représentant légal de la société. En souscrivant à cette forme juridique, vous touchez un salaire tous les mois, quel que soit votre chiffre d’affaires. En même temps, vous bénéficiez d’office à la protection sociale, mais en plus vous jouirez d’une meilleure assurance retraite. Du point de vue juridique, la SASU vous protège en cas de faillite, vos biens personnels ne peuvent être saisis. Suivez le guide pour vous montrer comment vous pouvez monter une SASU.
Pour un meilleur développement de l’entreprise
Lors du lancement de votre projet, il est judicieux d’optimiser la situation fiscale. La forme juridique SASU est d’office soumise à l’Impôt sur les Sociétés (IS). Toutefois, sous certaines conditions, elle peut être soumise à l’Impôt sur le Revenu (IR) pour bénéficier d’un taux réduit. Le système d’arbitrage entre les salaires et les dividendes permet également de limiter les impôts, car les dividendes ne sont pas déductibles. Le statut SASU offre une grande liberté de manœuvre au dirigeant.